Collège Pierre Norange

Collège – St Nazaire

Loire Atlantique
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index.jpg Dans le cadre du prix du roman tous les 6 èmes ont rencontré l’auteur d’un des livres de la sélection à la bibliothèque Anne Frank. Les élèves de Madame Mougard, enseignante de français, nous relatent ce moment et nous font part de leurs réflexions.

Compte rendu rédigé par les 6 èmes 3

On l’a tous trouvé très très accueillant , gentil et drôle !

Les 6°2 ont mis en voix un extrait de son livre qui commence par «Salopard!».

C’est un dialogue qui raconte comment le héros de l’histoire est kidnappé par des malfaiteurs. C’était drôle, M. Gendron est resté sans voix, ému, il a beaucoup aimé.

Nous lui avons posé des questions qui nous ont permis de mieux le connaître lui et son histoire:

Il déteste le foot. Il n’aime pas l’esprit dans ce sport. Il ne comprend pas qu’on puisse payer un footballeur 250 000 € alors que d’autres se battent pour le minimum vital. Il aimerait voir les joueurs du onze de France jouer avec les quinze de France pour voir la réaction des footballeurs quand les rugbymen leur frôleraient simplement la jambe. Est-ce que les footballeurs feraient semblant d’avoir très très mal … Et pourquoi on prend en photo un footballeur avec une entorse à la cheville qui sort de l’hôpital!

Il n’aime pas les histoires en littérature ou au cinéma avec des héros beaux, intelligents, sympas, à qui tout réussit et les histoires qui se finissent toujours bien. Donc il n’aime pas les super héros.

Il nous a raconté que son plus gros mensonge, c’était en 5° quand il a imité la signature de sa mère en trois couleurs!

Ces 3 réalisateurs préférés sont: Hitchcock, Stanley Kubrick, Bertrand Blier. Son héros de littérature préféré c’est Martin Eden, dans un roman de Jack London qu’il nous a conseillé de lire.

Compte rendu rédigé par les 6 èmes 2 :

La rencontre avec Sébastien GENDRON vue par les 6°2 :

Il s’est inspiré de sa propre personnalité pour le personnage de Lilian, son héros. Il s’est aussi inspiré du film « La mort aux trousses ». Déjà, très jeune, il était passionné par le cinéma américain dont Hitchcock.

Loona : En fait, quand il était au collège, il avait le droit de ne regarder que les débuts des films du soir à la télévision car ils commençaient, à l’époque, à 20h30. Mais il devait aller au lit à 20h45. Donc il ne voyait jamais la suite des films sauf le mardi soir car il n’avait pas classe le mercredi. C’est comme cela qu’il a vu « La mort aux trousses »en entier !

Anny-Lee et Keyson: Quand il était en CM1, son maître a proposé un travail d’écriture sur une semaine : tous les après-midi, ils devaient écrire une histoire. Le vendredi, tout le monde devait lire à voix haute son histoire. Les élèves lisaient par ordre alphabétique. M. Gendron était au milieu de la liste. Le camarade qui le précédait était en train de lire son histoire qui était complètement nulle (!!) et surtout très longue … Quand, soudain, la cloche sonna … C’était les vacances de Noël !

Mohamed D et Loona : Cette semaine là, il s’est rendu compte qu’il adorait écrire. Il était heureux même si il était aussi très frustré de ne pas avoir pu raconter son histoire à ses « potes ». Ce qui lui a plu, c’était d’être dans sa « BULLE » d’écriture. Et il s’est dit : « c’est ce que j’veux faire plus tard : raconter des histoires ! » Si il n’avait pas pu devenir écrivain, il aurait aimé être océanographe mais comme il est « nul » est sciences, en physiques, en S.V.T et en maths et aussi en sport.

Yanis : Quand il est dans sa bulle, il aime bien le silence et qu’il n’y ait rien autour de lui.

Madina : Depuis qu’il a découvert sa bulle, il a passé beaucoup de temps, enfermé dans la caravane de ses parents au fond du jardin, pour écrire. C’est devenu son bureau.

Madina et Adame : M. Gendron a été collé 2 heures par Mme Colle car il a imité la signature de sa mère !!

Keyson : Dès l’âge de 16 ans, il envoyait tous ses manuscrits à tous les éditeurs donc il recevait beaucoup de lettres de refus. Il a été édité pour la 1° fois à l’âge de 32 ans !

Mohamed Y : Il a trouvé le prénom de son héros Lilian en faisant le tour de tous ses camarades de classe figurant sur une des photos de classe qu’il a gardée de son enfance. Il a choisi le camarade qui était « transparent » ! C’était « Lilian ».